BORGEAIS Lucien

En 1901, Lucien Borgeais, alors âgé de 12 ans, était domicilié au lieu-dit La Charbonnière, commune du Poinçonnet, chez son père Jules (journalier de 52 ans) et sa mère Solange Proust (52 ans). Son environnement social était marqué par des mobilisations ouvrières : création d’un syndicat de bûcherons et de carriers en 1895, création d’une coopérative de production en 1901, participation ouvrière et socialiste aux luttes électorales.

Journalier à 13-14 ans, Lucien Borgeais, alors âgé de 21 ans, fut élu en 1909 secrétaire-adjoint du Syndicat CGT des bûcherons, carriers et journaliers du Poinçonnet. Il était également administrateur et salarié de la coopérative ouvrière de production dans ce village du Poinçonnet en lisière de la forêt domaniale de Châteauroux. Cette prise de responsabilité coïncidait avec sa majorité civile et politique. En 1912, ses camarades Henri Janvois, président du syndicat, et Lucien Tissier, directeur de la coopérative, étaient candidats aux élections municipales au nom du PSU-SFIO.
Après la première guerre mondiale, Lucien Borgeais était-il encore au Poinçonnet ? Il ne fut pas candidat aux élections municipales de 1919, se maria à Châteauroux le 15 janvier 1921 avec Marie-Alexandrine Roland et décéda en 1965, toujours à Châteauroux.