Fontvannes (Aube), 25 août 1944

Par Claude Macé

Le 25 août 1944, alors que l’arrivée des Américains au village de Fontvannes est imminente (il sera, comme Troyes, libéré le 26 août), un groupe de maquisards de Libération-Nord est accroché par une patrouille allemande entre Fontvannes et Estissac. Le sous-lieutenant Joseph Dangoumau, originaire des Landes et qui commande le groupe, est tué. À la sortie de Fontvannes en direction de Macey, Bernard Dulou, épicier à Sainte-Savine (Aube), ancien combattant de la Grande Guerre, lieutenant FTP, fut grièvement blessé aux jambes par une rafale de mitrailleuse venant du clocher de l’église, et trouvé mort d’une balle dans la tête sur les lieux du combat, sans que l’on puisse déterminer l’origine de ce coup mortel.
En représailles de cette escarmouche et alors qu’ils se savent talonnés par les Américains, les Allemands prennent en otages plusieurs personnes du village, en relâchent certains mais gardent Jean Paquet, Jacques Germain et Roger Venelle. Ils les transportent en camion jusqu’à La Rivière-de Corps (Aube).
À 20h00, ce 25 août 1944 à La Rivière-de-Corps, Jean Paquet, Jacques Germain, Roger Venelle et trois résistants du secteur sont abattus d’une rafale de mitraillette dans le dos et achevés d’une balle dans la tempe.

Ceux qui ont leur nom de rue à Fontvannes sont :
Joseph DANGOUMAU
Bernard DULOU
tous deux tués au cours de l’engagement
Jean PAQUET
Jacques GERMAIN
Roger VENELLE
tous trois fusillés à La Rivière-de-Corps.

André NÉRON et Roland BARBEAUX ont tous deux un nom de rue à Estissac.

Marcel MANSUY


PAQUET Jean

GERMAIN Jacques, Roger, Edmond, Albert, Étienne

VENELLE Roger, André, Ernest, Victor

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article190886, notice Fontvannes (Aube), 25 août 1944 par Claude Macé, version mise en ligne le 26 mars 2017, dernière modification le 23 septembre 2020.

Par Claude Macé

SOURCE : Réalisé avec le concours de monsieur Christian Bentz, adjoint au maire de Fontvannes, et de madame Ludi Godin, d’Estissac et de monsieur Bernard Dulou, petit-fils de l’une des victimes.

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