MEYER Marcel, François, Albert

Fils de Jean-François Meyer, né en 1876, et d’Eugénie Calmes, née en 1881, Marcel Meyer eut 2 frères et 2 soeurs.
Habitant de Roussy-le-Village (Moselle annexée), Marcel Meyer se réfugia en 1941 à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme) où il œuvrait en faveur de ses compatriotes mosellans et luxembourgeois en fuite. Membre du centre d’accueil des Ancizes (Puy-de-Dôme) animé par le Luxembourgeois Albert Ungeheuer, par sa fonction de préposé au Service des réfugiés à Clermont-Ferrand, il pourvut ses compatriotes en emplois, cartes d’alimentation et vêtements.
Dénoncé par un déserteur luxembourgeois repris à la frontière franco-luxembourgeoise, il fut arrêté par le gestapiste Fürnholzer dans son bureau en mars 1944. Débutait alors pour Marcel Meyer un long calvaire partagé avec d’autres résistants français et luxembourgeois, dont Joseph Gaspard*, et un passage par la "Villa Pauly" de Luxembourg, fief de la Gestapo où ils endurèrent brutalités et interrogatoires interminables. Ils découvrirent ensuite l’univers concentrationnaire au camp de Hinzert (Allemagne). Rendus méconnaissables par les sévices infligés, ils furent fusillés au camp de Natzweiler (matricule 14 735), le 19 mai 1944 et immédiatement incinérés au four crématoire du camp.
Leurs cendres furent récupérées par des déportés et cachés dans des caisses sous un baraquement jusqu’au 6 juillet 1945, date de leur exhumation par un magistrat.

Il a été reconnu interné-résistance (DIR), résistance intérieure française (RIF).