CAZAUX Étienne

Par Jean-Claude Paul-Dejean

Né le 12 décembre 1875 à Buenos-Aires (Argentine), mort le 10 avril 1942 à Bayonne (Basses-Pyrénées, Pyrénées-Atlantiques) ; militant anarcho-syndicaliste puis communiste.

« Ancien de Romainville », siège du journal L’Anarchie vers 1911, et d’une « Colonie » d’illégalistes, Étienne Cazaux s’établit sur la côte basque. En 1903, il était secrétaire de la Bourse du Travail de Bayonne et, en 1906, il fonda une coopérative de production, « la Cordonnerie ouvrière ».
Après la guerre, artisan cordonnier à Bayonne, il adhéra au Parti communiste. Ce « passionné de l’histoire du mouvement ouvrier » fut éducateur des JC en 1928.
Étienne Cazaux fut candidat aux élections municipales de 1934 (consécutives à la démission de J. Garat) sur une liste communiste et à celle de 1935 : il figura alors sur une « liste antifasciste et de revendications sociales » de type Front populaire : il recueillit 679 voix, soit 10 % des suffrages exprimés.
Il anima, comme secrétaire, la section des Amis de l’Union Soviétique dont le docteur Elosu était président. En 1940, il fut condamné avec le docteur Elosu pour « tentative de reconstitution de ligue dissoute », en l’occurrence le Parti communiste. Étienne Cazaux était alors atteint d’un cancer à la gorge. Elosu s’offrit pour le remplacer en prison mais il fut alors atteint d’une pneumonie dont il mourut.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article19101, notice CAZAUX Étienne par Jean-Claude Paul-Dejean, version mise en ligne le 25 octobre 2008, dernière modification le 7 décembre 2020.

Par Jean-Claude Paul-Dejean

SOURCES : L’Étincelle. — Le Travail. — Renseignements fournis par M. Gassies.

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