CALMBACHER Lucien, Louis, Joseph

Son père, Eugène, Philippe Calmbacher, était contrôleur technique aux Chemins de fer de l’État et receveur puis président de l’Orphelinat des chemins de fer ; sa mère, Marguerite Guitard, n’avait pas de profession. Lucien Calmbacher était élève de 8e au collège Montalembert à Courbevoie (Seine, Hauts-de-Seine), quand il écrivit une lettre à son ami Paul, le 3 janvier 1919, pour lui raconter l’arrivée du président américain Wilson à Paris.

Jeanne Calmbacher, peut-être une parente, diplômée des Beaux-Arts, officier d’académie en 1905, portraitiste et aquarelliste connue, donnait des cours de dessin à Paris, notamment de mode. Passionné par le dessin, encore enfant puis adolescent, Lucien envoyait déjà ses œuvres à la presse (L’Écho de Paris). Il effectua la fin de ses études secondaires au lycée Condorcet à Paris, où il obtint le 10e accessit de dessin au Concours général en 1928. Il étudia ensuite à l’École nationale supérieure des Arts décoratifs et y obtint son diplôme de fin d’études en 1932. Il reçut un encouragement par l’État en 1934 à l’occasion de l’exposition organisée par son école.

Il enseignait le dessin artistique comme maître auxiliaire à l’école primaire supérieure de garçons et à l’École normale d’instituteurs de Douai (Nord) en 1937-1938. Cette année-là, il organisa un centre laïque des Auberges de jeunesse à Douai où il habitait 2, place Lewarde. Il avait épousé le 26 décembre 1934 à Commercy (Meuse), Jeanne, Suzanne Masson, également enseignante de dessin.

Après la guerre, il était professeur chargé d’enseignement de dessin artistique au lycée Condorcet de Paris dans les années 1950-1960. Son épouse enseignait également à Paris.

Militant du Syndicat national de l’enseignement secondaire, il fut élu membre suppléant à la commission administrative paritaire nationale des chargés d’enseignement aux élections de 1955, 1958 et 1961.

Il s’était remarié le 7 mars 1959 à Asnières (Seine, Hauts-de-Seine) avec Monique Bouchet.