CARDOSO Manuel

Manuel Cardoso était le fils de Francisco et d’Antonia Da Silva. Il était célibataire et demeurait chez ses parents, à Saint-Floret (Puy-de-Dôme).

Il exerçait la profession de manœuvre carrier et était employé par l’entreprise Jarleton du Mont-Dore pour laquelle il travaillait à la construction de la route de Saint-Floret au lieu-dit Orphange. Pendant les week-ends, il travaillait comme domestique agricole dans la famille Cregut, agriculteurs à Saint-Floret.

En 1944, il s’engagea dans les FFI (Forces françaises de l’intérieur). Une escarmouche eut lieu entre les troupes allemandes et le maquis le 29 juin 1944. Le lendemain, la commune fut bombardée par l’aviation allemande puis le village fut investi par l’ennemi. Manuel Cardoso fut arrêté à son domicile et emmené comme otage ainsi que le maire Pierre Foury et deux autres habitants, Joseph Bellonte et Pierre Bordel. Ils furent incarcérés à la prison militaire allemande du 92, à Clermont-Ferrand. Ils furent extraits de leur cellule le 13 juillet 1944 avec 20 autres otages et conduit à la carrière abandonnée de Triouleyre, près du hameau de La Baraque, à Orcines où ils furent exécutés à la mitraillette vers 12h00.

Déclaré inconnu, Manuel Cardoso fut inhumé au cimetière d’Orcines. Il fut identifié par jugement du tribunal civil de première instance de Clermont-Ferrand le 14 septembre 1944 et transféré au cimetière communal de Saint-Floret.

Son nom figure sur le monument commémoratif aux résistants à Orcines et sur le monument commémoratif 1939-1945, à Saint-Floret (Puy-de-Dôme).

Saint-Floret : 30 juin 1944