MAZAN Louis Pierre, Marie, Joseph

Louis Mazan était le fils de Joseph Marie Mazan, décédé, et d’Ursule Marie Denis, cultivatrice. Il avait épousé le 7 juin 1932 Yvonne Marie Joseph Couroucé. Le couple était domicilié à Rennes (Ille-et-Vilaine).

Engagé dans le groupe SNCF de Rennes du Front national de lutte pour la libération et l’indépendance de la France (FN) et des Francs-tireurs et partisans français (FTPF), Louis Mazan diffusait tracts et journaux clandestins et participait aux sabotages de matériel dans les ateliers de Rennes.
Recherché par la police allemande en septembre 1942, condamné à mort par contumace par le tribunal militaire allemand de Rennes FK 748, Louis Mazan passa à la clandestinité et continua son action. Il participa à plusieurs sabotages sur voies ferrées avec les groupes FTPF du secteur de Redon dans le sud de l’Ille-et-Vilaine à Langon, Pléchatel et Saint-Senoux, et dans le Morbihan.
Dans la nuit du 6 au 7 juin 1944, Louis Mazan se trouvait avec deux camarades à Monteneuf sur la route de Brécihan quand il fut arrêté par une patrouille allemande. Ses camarades purent s’échapper, mais lui fut abattu sur place.

Louis Marzan a obtenu la mention « Mort pour la France » et a été homologué FFC et FFI avec le au grade de sous-lieutenant. Le titre d’Interné-résistant lui a été attribué à titre posthume.

Dans le Morbihan, le nom de Louis Mazan est inscrit sur une croix qui a été érigée en 1988 à Monteneuf, sur le lieu de son exécution, en bordure de la D171. Cette croix porte l’inscription :
« À la mémoire de Louis Mazan fusillé par les Allemands le 7 juin 1944 »
En Ille-et-Vilaine, À Rennes, où une rue porte son nom, il figure sur le Panthéon rennais à l’intérieur de l’Hôtel de ville et sur la plaque commémorative en gare SNCF.
En Loire-Atlantique, il est inscrit sur le monument aux morts de Fégréac.