REYNIER Georges, Théodore

Par Jean-Luc Labbé

Huissier de justice au Blanc (Indre), 37 ans en 1852 ; interné suite au coup d’état de Louis Napoléon Bonaparte.

Au début de la Seconde République Georges Reignier (père de trois enfants) avait vendu sa charge d’huissier et vivait du produit de cette vente et de « quelques boisselées de vigne ». Il avait eu trois enfants d’un second mariage. Il était suspecté de sympathie pour les républicains démocrates, voire même d’être « un membre considérable de la société secrète La Jeune Montagne ». Suite au coup d’Etat du 2 décembre 1851, la police vint l’interpeler à son domicile où l’on « trouva un fusil chargé à balles ». A partir de ce dossier d’instruction, le Préfet et le Procureur le proposèrent pour un internement « dans un département éloigné de l’Indre ».
En 1882, la liste des victimes indemnisées des répressions impériales parue dans un journal portait le nom de Reignet Georges ; il perçut 300 Francs de rente annuelle et habitait Paris à cette date.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article191414, notice REYNIER Georges, Théodore par Jean-Luc Labbé, version mise en ligne le 13 avril 2017, dernière modification le 13 avril 2017.

Par Jean-Luc Labbé

SOURCES : B. Moreau, Marianne Bâillonnée, Points d’ancrage 2002. – L’Echo des Marchés, octobre 1882 – Arch. Dép. Cher 2U33.

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