Par Michel Thébault, Isabel Val Viga
Née le 15 mai 1927 à Oradour-sur-Glane (Haute-Vienne), massacrée le 10 juin 1944 à Oradour-sur-Glane (Haute-Vienne) ; employée de commerce ; victime civile.
Irène Morliéras était la fille de Lucien (né le 29 octobre 1903, à Veyrac), coiffeur, et de son épouse Catherine née Senon (née le 15 septembre 1898, à Oradour-sur-Glane), modiste. Ses parents s’étaient mariés le 29 juillet 1922 à Veyrac.
Elle était la petite-fille de François Senon veuf de Marguerite Catherine Dupuy, époux en secondes noces d’Anna Durand, nièce de Martial Senon époux de Catherine Chapelle et parents de Marie Marguerite – dite Camille. Cousine de Léonard Senon époux de Marie Morliéras, parents de Marie épouse de Jean Bardet (parents d’Arthur Léonard époux d’Yvonne Gendraud, parents de Gisèle Régine Emma et de Daniel Jean Marc) ; d’Olga Roussy épouse de Jean Lacroix (parents de Monique Yvonne, Roland Jacques, Jean-Claude), et de Michel Roussy ; Cousine de Léonard Senon époux de Marguerite Rouffanche, parents de Martial épouse de Louise Goursaud, Jean époux de Marie Vergnaud, Anne épouse de Jean Vergnaud ; Cousine de Jean Senon époux de Françoise Ramnoux parents de Jeanne épouse de Denis Mercier (parents d’Yvonne) ; cousine d’Andrée Gourceau ; cousine de Marie Léon René Auguste Foussat.
Elle était domiciliée avec ses parents au Bourg d’Oradour-sur-Glane, où ils tenaient un commerce, à la fois café « le café du Chêne », échoppe de coiffeur tenu par son père, et un magasin de bonneterie tenu par sa mère, où elle travaillait. En 1944, ils employaient un jeune alsacien réfugié, comme ouvrier coiffeur, Joseph Bergmann.
Elle fut victime du massacre perpétré par les SS du 1er bataillon du 4e régiment Der Führer de la 2e SS-Panzerdivision Das Reich et brûlée dans l’église avec sa mère, sa grand-mère par alliance, une partie de sa famille et l’ensemble des femmes et des enfants d’Oradour-sur-Glane. Son père, son grand-père, son oncle, son cousin et une partie de sa famille furent mitraillés puis brûlés dans l’une des six granges dans lesquelles les hommes furent massacrés, le corps de son père et de son cousin furent identifiés.
Irène Morliéras obtint la mention « Mort pour la France » par jugement du tribunal de Rochechouart du 10 juillet 1945.
Son nom figure sur le monument commémoratif des martyrs du 10 juin 1944 à Oradour-sur-Glane.
Sa grand-mère Catherine Morliéras née Foussat, sera une habitante du village provisoire, elle décède le 7 août 1951 à Veyrac.
Voir Oradour-sur-Glane
Par Michel Thébault, Isabel Val Viga
SOURCES : Liste des victimes, Centre de la Mémoire d’Oradour-sur-Glane. — Guy Pauchou, Dr Pierre Masfrand, Oradour-sur-Glane, vision d’épouvante, Limoges, Lavauzelle, 1967, liste des victimes, pp. 138-194. — MémorialGenWeb. — Archives État civil de la Haute-Vienne, actes de naissances, mariages, décès, recensements. — Témoignage de Camille Senon, Centre de Mémoire d’Oradour-sur-Glane.