GILQUIN Élie, Alexis

Par Didier BIGORGNE

Né le 8 janvier 1923 à Monthermé (Ardennes), mort le 23 novembre 2001 à Charleville-Mézières (Ardennes) ; instituteur ; syndicaliste du SNI ; militant de l’Union de la Gauche socialiste (UGS), puis du Parti socialiste unifié (PSU) dans les Ardennes.

Fils d’un caviste et d’une mère au foyer, Elie Gilquin fréquenta l’école primaire, puis le cours complémentaire de Monthermé. Devenu instituteur, il épousa Juseppina Trédini, sans profession, le 20 avril 1954 à Tucquenieux (Meurthe-et-Moselle). Le couple eut un garçon. Au début des années 1960, Elie Gilquin, domicilié à Charleville, militant des œuvres post et périscolaires de la Ligue de l’enseignement spécialisées dans la diffusion de la lecture, fut détaché au bibliobus des Ardennes.Il occupa ce poste jusqu’à son départ à la retraite en 1978.

Adhérent du Syndicat national des instituteurs, Elie Gilquin milita dans la tendance Ecole émancipée. Il fut candidat, à plusieurs reprises, sur la liste « les Amis de l’Ecole émancipée » aux élections pour le conseil syndical du SNI des Ardennes et la commission administrative de la section ardennaise de la FEN. Sa dernière candidature datait du 6 mai 1970, lors du renouvellement de la CA départementale de le FEN.

Elie Gilquin quitta le Parti socialiste SFIO et participa, à l’appel d’Andrée Viénot, à la constitution d’un groupe d’Action socialiste, le 7 novembre 1956. Il adhéra ensuite à l’UGS fondée le 30 décembre 1957. Enfin, il fit partie des militants fondateurs du PSU dans les Ardennes en 1960. Il fut un des cinquante-cinq délégués (regroupant 19 sections), au premier congrès fédéral qui se tint à Mézières, le 19 mars 1961. Il assista aussi aux 2ème et 3ème congrès départementaux du PSU qui se tinrent respectivement à Mézières (24 mai 1962) et à Vouziers (20 janvier 1963). Il était le secrétaire de la section PSU de Charleville en 1966. Dans les années 1960, il était aussi membre de la Libre pensée et de la Ligue des droits de l’homme.

Il représenta son parti aux élections des 8-15 mars 1964, pour le conseil général, dans le canton de Charleville. Il obtint 1152 voix sur 22189 inscrits votants et 12027 votants au premier tour. Aux élections municipales du 14 mars 1971, il figura (en 31ème position) sur la liste d’union PCF-PSU à Charleville conduite par le communiste René Visse qui échoua au premier tour.

Àla retraite, Elie Gilquin revint s’installer à Monthermé. Passionné d’histoire, il écrivit deux articles dans la revue du Centre de recherches et d’études sur l’histoire locale de Monthermé (CRELHOM) et publia une étude, « Théophile Sauvage (1877-1951) : un militant ouvrier » dans la revue Gavroche n°116, de mars-avril 2001.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article191492, notice GILQUIN Élie, Alexis par Didier BIGORGNE, version mise en ligne le 17 avril 2017, dernière modification le 8 novembre 2021.

Par Didier BIGORGNE

Sources :Arch. Nat, 581/AP/99, 104. — Arch. Dép. Ardennes 37W 75.— Arch. du PSU (fichier des adhérents).— Bulletins des sections ardennaises du SNI et de la FEN.— Presse locale. — Notes de Jacques Girault.— État civil de Monthermé.

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