RIOS Antonio

Fils de Santiago Rios, ouvrier mineur de nationalité espagnole et de Lopez Carmen, Antonio Rios, célibataire, résidait, 172 rue des Graves à La Combelle à Auzat-sur-Allier (Puy-de-Dôme). Il était soutien de famille, de Serge.
Il rejoignit la résistance au sein du 105e Bataillon FTPF du Puy-de-Dôme à partir du 6 juin 1944.
Venant du Maquis d’Auvergne d’Esteil (Puy-de-Dôme), il fut arrêté le 14 juin 1944 lors d’une mission près de Ceyrat et dirigé sur la prison militaire du 92 à Clermont-Ferrand. L’historique du 105éme Bataillon mentionne lui une arrestation le 13 juin au camp d’Esteil.
Extrait de sa cellule le 15 juin 1944, ainsi que 9 autres prisonniers, il fut conduit au Bois de Lachat à Pérignat-ès-Allier où il fut fusillé sommairement par la police allemande. Un seul sera rescapé : Max Cyprien

Antonio Rios fut homologué le 9 décembre 1947 résistant FFI comme sergent ; la durée de ses services homologuées va du 6 au 15 juin 1944.
Son nom est inscrit sur la stèle commémorative à Pérignat-ès-Allier (63) et sur le monument aux morts d’Auzat-la-Combelle, sa commune natale.

Les 9 victimes sont : Léon Delesalle, Marius Delesalle, Serge Douchesky, Dupont, Jean Gauffre, Maurice Gorse, Roger Maerte, Antonio Rios, Pacifique Rovali.