LEWKOVIEZ Alfred, écrit aussi LEWKOWITZ

Alfred Lewkoviez, parfois orthographié Lewkowitz- était le fils de Hermann Lewkoviez, manoeuvre né à Warchau (Allemagne) et de Cypa Doriji, née à Opoczno (Pologne). Il était étudiant et célibataire.
Avant la guerre, il était domicilié avec ses parents à Lunéville (Meurthe-et-Moselle). Il obtint comme son père la nationalité française le 18 février 1931. Lors de la débâcle de mai 1940, ils se réfugièrent Petite rue des Farges, au Puy-en-Velay (Haute-Loire).
Alfred rejoignit les Forces françaises de l’Intérieur (FFI) dans la région du Puy.
Le 2 juin 1944, un bataillon allemand venant de Mende se dirigea sur Saint-Chély-d’Apcher, Le Malzieu et Paulhac-en-Margeride (Lozère). Le 7, Alfred Lewkoviez faisait partie d’un groupe de maquisard venant du Puy et devant rallier Rossignol, commune de Saint-Jean-Lachalm (Haute-Loire), où le maquis était cantonné. Le groupe fut encerclé par une colonne allemande venant du Puy et renforcée de miliciens. Alfred Lewkoviez fut arrêté en compagnie de trois autres résistants, Adolphe Chanut et les frères Jacques et Simon Helfont. Il fut incarcéré avec ses camarades à la caserne Romeuf au Puy jusqu’au 18 juin puis transféré à la prison militaire allemande du 92, à Clermont-Ferrand. Il fut extrait de sa cellule le 13 juillet sur l’initiative du milicien Jean-Paul Filliol et conduit avec 23 autres prisonniers à la carrière abandonnée de Triouleyre, près du hameau de La Baraque, à Orcines où ils furent fusillés à la mitraillette aux environs de 12h00.
Déclaré inconnu il fut inhumé au cimetière d’Orcines. Identifié par jugement du tribunal civil de première instance de Clermont-Ferrand le 1er septembre 1944.

Il obtint la mention "Mort pour la France" le 5 mai 1964 et le titre de "Déporté et interné résistant" DIR pour la période du 7 juin 1944 au 13 août 1944, par décision du 18 mai 1965
Son nom figure sur la plaque commémorative du hall de la mairie, au Puy-en-Velay (Haute-Loire), sur la stèle commémorative, au Hameau de Rossignol, à Saint-Jean-Lachalm (Haute-Loire), sur la plaque commémorative Israélite 1939-1945, à Lunéville (Meurthe-et-Moselle) et sur le monument commémoratif aux résistants, à Orcines (Puy-de-Dôme).