DENGREVILLE Bérengère [DENGREVILLE Marie-Thérèse, Germaine, Andrée, Bérengère]

Par Jacques Girault

Née le 23 novembre 1888 à Jort (Calvados), morte le 27 novembre 1980 à Péronne (Somme) ; intendante de lycée ; membre de la CAPN.

Fille d’Eugène Dangreville, receveur des contributions indirectes, et de Jeanne Ponthieu, Bérengère Dengreville, après avoir effectué le début de ses études dans l’enseignement secondaire à Charleville (Ardennes), obtint le brevet élémentaire à Bar-le-Duc (Meuse) en 1907, où son père avait été nommé. Elle devint surveillante d’internat au collège de Mirecourt (Vosges) de 1907 à 1910, puis d’externat l’année suivante au collège de jeunes filles d’Arras (Pas-de-Calais). Nommée répétitrice, elle commença un stage d’économat au collège de jeunes filles de Charleville en 1911 et conserva ce poste à l’économat “dans les pays envahis, du 26 août 1914 au 15 janvier 1917”.

Lauréate du certificat d’aptitude aux fonctions de sous-économe en 1913, elle obtint le CA d’économe en 1917, après avoir suivi le stage d’économat au lycée Victor Duruy à Paris et la même année, réussit à un examen de comptabilité.

Nommée sous-économe de 1918 à 1920 au lycée de jeunes filles de Nantes (Loire-Inférieure/Atlantique), elle occupa un emploi analogue au lycée de jeunes filles de Lille (Nord) de 1920 à 1924. Elle devint économe des lycées de jeunes filles de Niort (Deux-Sèvres) de 1924 à 1926 puis de Rouen (Seine-Inférieure/Maritime) de 1926 à 1934.

Elle obtint l’économat du lycée Camille Sée à Paris lors de sa création en 1934 et conserva ce poste, en dépit d’une “santé précaire” jusqu’à sa retraite en décembre 1954. Elle avait été promue intendante en 1949.

Resté célibataire, elle recueillit en 1945 un garçon né en 1936, orphelin et interne au lycée Michelet.

Bérengère Dengreville avait un caractère autoritaire et eut des rapports difficiles avec les chefs de divers établissements et parfois avec les agents de lycées. Ainsi accusée pour ses propos violents en 1939, elle rétorqua que la directrice faisait preuve de « tyrannie inconsciente et tatillonne ». À partir de 1942, elle montra de grandes qualités dans la gestion de la demi-pension.

Membre de l’amicale puis du Syndicat national de l’enseignement secondaire après la Libération, elle fut titulaire après la guerre à la commission administrative paritaire nationale dans la section de l’intendance universitaire.

Après sa retraite en 1954, elle se retira à Charleville où elle prenait ses vacances depuis longtemps.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article191852, notice DENGREVILLE Bérengère [DENGREVILLE Marie-Thérèse, Germaine, Andrée, Bérengère] par Jacques Girault, version mise en ligne le 30 avril 2017, dernière modification le 10 août 2021.

Par Jacques Girault

SOURCES : Arch. Nat., AJ/16/1038, F/17/17795, 25565.. — Arch. IRHSES (CAP). — Notes d’Alain Dalançon.

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