VIRARD Désiré

Au recensement de 1901, Désiré Virard avait 18 ans, se déclarait bûcheron et vivait au Poinçonnet (dans le hameau dénommé La Rue) avec son père Antoine, un journalier de 49 ans, sa sœur Juliette, 21 ans et ouvrière à la manufacture des tabacs de Châteauroux, et son frère jumeau Ernest, bûcheron. Sa mère Alphonsine (née Robert), femme de ménage née en 1879, était décédée. Désiré Virard se maria le 3 novembre 1907 au Poinçonnet avec Eugénie Thiot.
Membre du conseil d’administration en 1907 et 1908, Désiré Virard intégra en 1909 le bureau du Syndicat CGT des bûcherons, carriers et journaliers du Poinçonnet, village en lisière de la forêt domaniale de Châteauroux. Il devint le secrétaire de ce syndicat CGT jusqu’en 1914 (au moins). En 1919, il fut élu président de la Coopérative ouvrière de production des carriers et bûcherons du Poinçonnet. Cette coopérative avait été fondée le 13 avril 1901 par des militants du syndicat des carriers, bûcherons et parties similaires du Poinçonnet. En 1920, la coopérative comptait une trentaine d’administrateurs dont la plupart y était ouvriers, conformément aux statuts. Militant socialiste et membre de la direction départementale du PSU-SFIO, Désiré Virard a collaboré à l’hebdomadaire « Le Progrès social », dont le premier numéro parut le 1er novembre 1919. Après la scission de 1920, il adhéra au Parti communiste.