COLLOC Jean

Le père de Jean Colloc, François Colloc, fut agriculteur puis chauffeur livreur et sa mère Jeanne née Jegou fut vendeuse en pharmacie. Les parents n’avaient aucune attache militante. Jean Colloc suivit l’école primaire et secondaire à Colombes (Seine, Hauts-de-Seine), obtint le BEPC en 1958 et intégra l’école professionnelle Chausson à Gennevilliers (Seine, Hauts-de-Seine) en 1959. Il obtint en 1961 un CAP d’ajusteur-outilleur. Sa carrière se déroula tout d’abord dans cette usine (1961-1967) avant un voyage de cinq années au Canada. Revenu en 1972, il se fit embaucher comme intérimaire chez Renault à Billancourt (dépt 12) à l’entretien des presses de l’Île Seguin pendant huit mois. Il entra aux effectifs de l’usine Renault de Saint-Ouen, au département 37, le 1er janvier 1973.

Influencé par la forte syndicalisation et la politisation dans l’usine, Jean Colloc fut rapidement adhérent de la CGT (1973-2015) et quelques années plus tard du PCF (1980-2001). Il fut délégué du personnel (1975-1980) et au Comité d’entreprise (1980-1991) puis élu au Comité central d’entreprise (1981-1991) et au Comité de groupe Renault (1985-1991). À la fermeture de l’usine, en mai 1991, il effectua un stage de formation de quatre semaines et fut embauché comme économe au Centre Suzanne Masson (Paris, XIIe arr.) qui dépendait de la CGT. Il conserva cette fonction jusqu’à sa retraite, en 2003. Il quitta le PCF en 2001, en désaccord avec la position de Robert Hue qui ne soutenait pas le gouvernement Jospin sur la Sécurité sociale.

Sur le plan personnel Jean Colloc se maria avec Danielle Dousset en 1975. Ils eurent deux enfants : une fille, née en 1976 et un fils, née en 1977.

En 2014, il était adhérent des retraités CGT de la Métallurgie. Revenant sur son parcours, il gardait un bon souvenir de la grève Renault à Saint-Ouen au début 1981 (grève dite des 100 000 heures, contre le départ de l’outillage Renault à l’étranger). Il était adhérent au Front de Gauche sur sa localité de Sannois (Val-d’Oise).