Par Jean-Pierre Husson, Jocelyne Husson
Né le 25 novembre 1918 à Pleucadeuc (Morbihan), exécuté le 13 juillet 1944 à Saint-Pierre-Quiberon (Morbihan) ; cultivateur ; FFI.
Eugène Monnier était le fils de François Marie Monnier et de Jeanne Marie Rivalin cultivateurs. Célibataire, il exerçait la profession de cultivateur chez ses parents au Kergo en Pleucadeuc (Morbihan).
Il s’engagea dans les Forces françaises de l’intérieur (FFI) au sein de la 6e compagnie. Arrêté et incarcéré à la prison de Vannes (Morbihan), il fit partie des cinquante détenus conduits le 12 juillet 1944 au Fort Penthièvre, commune de Saint-Pierre-Quiberon (Morbihan), et exécutés le lendemain, deux par deux, les mains liées, après avoir été horriblement torturés.
L’acte de décès dressé à l’état civil de Saint-Pierre-Quiberon le 22 juin 1945 fait état de la découverte de son corps le 16 mai 1945, « fusillé au Fort Penthièvre en Saint-Pierre-Quiberon, le décès paraissant remonter au 13 juillet 1944 ».
Eugène Monnier a obtenu la mention « Mort pour la France ». Le titre de Combattant volontaire de la Résistance lui a été attribué à titre posthume en 1960.
À Saint-Pierre-Quiberon, son nom est inscrit sur le monument commémoratif du Fort Penthièvre et sur la plaque apposée à l’entrée du tunnel où les corps des suppliciés du 13 juillet 1944 furent emmurés.
Par Jean-Pierre Husson, Jocelyne Husson
SOURCES : AVCC, Caen, AC 21 P 101 753. — Arch. Dép., Morbihan, 1840 W 7, fonds ONACVG-56. — Mémorial GenWeb — Site Internet Les Amis de la Résistance du Morbihan, ANACR-56. — État civil, Saint-Pierre-Quiberon (acte de décès).