CHABERT Fernand

Employé des chemins de fer de Montpellier (Hérault) et responsable de la Jeunesse communiste de cette ville dès 1936, Fernand Chabert travailla en octobre 1939 à l’imprimerie clandestine du PC de l’Hérault. Convoqué le 8 août 1940 au commissariat de police de Montpellier, il continua cependant son activité et participa à la reconstitution clandestine du Parti communiste. Arrêté le 25 octobre 1940, inculpé de reconstitution de « ligue dissoute », « d’impression et de distribution de tracts », il fut interné administrativement au camp de Rivel dont il fut libéré le 21 janvier 1941.

À partir de février 1942, il mit sur pied une équipe de l’Organisation spéciale qui réalisa plusieurs actions à Nîmes en particulier. Arrêté le 8 mars 1943, jugé par la Cour spéciale, condamné à la prison à vie, deux de ses camarades, Jean Robert et Vincent Faïta, furent guillotinés, il fut incarcéré à Nîmes puis transféré à la Centrale d’Eysses avant d’être déporté à Dachau le 18 juin 1944. Transféré par la suite à Allach, il fut libéré le 28 avril 1945 et revint à Montpellier le 1er juin.

À son retour, il reprit son activité militante et fut notamment conseiller municipal de Montpellier. Employé à La Voix de la Patrie, il était membre du comité fédéral communiste de l’Hérault en 1953. Son nom disparaît en 1954.

Sa mort fut annoncée dans le Journal de la résistance en septembre-octobre 2006