PÉRESSE Albert, Pierre, Marie

Fils de Pierre Marie Péresse et de Marie Anne Guégan, cultivateurs à Kervégant en Languidic (Morbihan), Albert Péresse, célibataire, était cultivateur dans la ferme de ses parents.
Le 3 juillet 1944, à la suite du meurtre de deux membres de l’Organisation Todt au bourg de Languidic, les Allemands opérèrent des battues dans le secteur. Albert et son frère aîné Edmond furent arrêtés à Brandérion (Morbihan) où ils étaient allés chercher du tabac pour le maquis. Tous deux furent incarcérés à la prison de Vannes (Morbihan). Le 12 juillet 1944, Albert Péresse, reconnu comme maquisard, fit partie des cinquante détenus conduits au Fort Penthièvre, commune de Saint-Pierre-Quiberon (Morbihan), et exécutés le lendemain, deux par deux, les mains liées, après avoir été horriblement torturés.

Son acte de décès dressé à l’état civil de Saint-Pierre-Quiberon le 22 juin 1945 fait état de la découverte de son corps le 16 mai 1945, « fusillé au Fort Penthièvre en Saint-Pierre-Quiberon, le décès paraissant remonter au 13 juillet 1944 ».

Quant à Edmond Péresse, il fut maintenu en détention à Vannes, transféré au fort Hatry à Belfort (Territoire de Belfort) et déporté le 26 août 1944 au camp de Natzweiller en Alsace annexée. Il décéda le 28 février 1945 au camp de Neuengamme (Allemagne).

Albert Péresse a obtenu la mention « Mort pour la France » et a été homologué FFI.

À Saint-Pierre-Quiberon, son nom est inscrit sur le monument commémoratif du Fort Penthièvre et sur la plaque apposée à l’entrée du tunnel où les corps des suppliciés du 13 juillet 1944 furent emmurés
Il figure aussi sur la liste des FFI du monument aux morts de Languidic (Morbihan).