PERRON Joseph, Marie

Fils de Joachim Perron et Marie Louise Le Ruyet, Joseph Perron était marié et père de trois enfants. Il était domicilié au village de Loge-Picot en Quistinic (Morbihan), où il exerçait la profession de cantonnier.

Le 15 avril 1944, le groupe des Francs-tireurs et partisans français (FTPF) Corentin Cariou de Quistinic attaqua un poste d’observation anti-aérien allemand installé au village de Loge-Picot en Quistinic. Au cours de cette attaque, deux militaires allemands, un maréchal des logis-chef et un caporal-chef, furent tués. Au cours des jours suivants, les Allemands se livrèrent à de terribles représailles sur le territoire de cette commune.
Le 17 avril 1944, le cantonnier Joseph Perron, domicilié au village de Loge-Picot en Quistinic fut arrêté, puis emmené à Locminé où il fut torturé avant d’être transféré au Fort Penthièvre en Saint-Pierre-Quiberon, où il est décédé le 28 avril des suites des sévices subis.

Le témoignage de trois camarades, Guillo, Le Garec et Le Goff qui avaient assisté à son décès permit au tribunal civil de Lorient (Morbihan) d’établir le 26 juin 1945 un jugement déclaratif de décès, transcrit à l’état civil de Saint-Pierre-Quiberon le 16 septembre 1945, qui mentionne qu’« il n’a pas été possible de connaître le lieu où son cadavre a été inhumé et qu’aucun acte de décès n’a été dressé ».

Joseph Perron a obtenu la mention « Mort pour la France » et a été homologué FFI.

À Saint-Pierre-Quiberon, son nom est inscrit sur le monument commémoratif du Fort Penthièvre qui mentionne par erreur qu’il était domicilié à Bubry (Morbihan).
À Quistinic, il figure sur le monument de Kerdinam et sur la liste « Victimes des Allemands » du monument aux morts communal sur laquelle est mentionné qu’il était domicilié à Kergroix.