COMMAS Jean-Marie, Arthur, André.

Fils d’un employé de banque et d’une institutrice, Jean-Marie Commas fréquenta l’école primaire, puis le cours complémentaire de Revin. Il obtint le BEPC et entra à l’Ecole normale d’instituteurs de Charleville. Il était devenu instituteur quand il épousa Françoise Eugénie Elisa Charpentier, employée des postes, le 22 avril 1957 au Theux (Ardennes). Le couple eut une fille.

Jean-Marie Commas enseigna dans le village de Belval, puis à l’école primaire Henri Bronnert à Mézières où il accomplit la quasi-totalité de sa carrière professionnelle. Il était adhérent au Syndicat national des instituteurs.

D’abord militant du Parti socialiste SFIO, Jean-Marie Commas adhéra la fédération des Ardennes du PSA (Parti socialiste autonome) créée le 27 mars 1959 à Mézières, à l’initiative d’Andrée Viénot. Il fit partie des premiers militants du PSU (Parti socialiste unifié) dans les Ardennes en 1960. Membre de la section de Mézières, il fut un des cinquante-cinq délégués (regroupant 19 sections), au premier congrès fédéral qui se tint à Mézières, le 19 mars 1961. Il assista ensuite aux 2ème et 3ème congrès départementaux du PSU qui se tinrent respectivement à Mézières (24 mai 1962) et à Vouziers (20 janvier 1963).

Jean-Marie Commas représenta son parti aux élections des 4-11 juin 1961, pour le conseil général, dans le canton de Signy-l’Abbaye. Il obtint 36 voix sur 2728 inscrits et 1896 votants au premier tour. Aux élections municipales du 14 mars 1971, il figura (en 10èmeposition) sur la liste d’union PCF-PSU à Charleville conduite par le communiste René Visse qui échoua au premier tour.