VERNON Maurice

Libertaire insoumis pendant la Première Guerre mondiale.

Émilie Carles, dans Une soupe aux herbes sauvages, consacre un chapitre, intitulé "Tu ne tuera point", à des insoumis de la guerre, dont Maurice Vernon, son frère Clément Vernon et son ami Joanès Cuat. Les frères Vernon avaient connu sa sœur Rose dans les Hautes-Alpes. Tous les deux avaient quitté la France pour l’Amérique afin d’échapper à la guerre. Joanès Cuat lui se cacha sur place et changea d’identité avec les papiers d’un citoyen suisse. Joanès Cuat, toujours recherché, vécut avec la cousine d’Émilie à Saint-Cloud (Seine-et-Oise). C’est là qu’Émile Carles fit sa connaissance ; il lui raconta l’histoire des désertions et l’initia aux idées anarchistes.
Maurice Vernon avait laissé sa femme et sa fille leur promettant d’envoyer un soutien matériel. La fille mourut accidentellement et la famille Vernon accusa la femme en laissant, faussement, planer des doutes sur son attachement à Maurice et sur ses relation avec Joanès Cuat. Le lien fut rompu.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article192601, notice VERNON Maurice, version mise en ligne le 26 mai 2017, dernière modification le 26 mai 2017.

SOURCE : Émilie Carles, Une soupe aux herbes sauvages, Éditions Jean-Claude Simoëns, 1977, p. 101-108.

rebonds ?
Les rebonds proposent trois biographies choisies aléatoirement en fonction de similarités thématiques (dictionnaires), chronologiques (périodes), géographiques (département) et socioprofessionnelles.
Version imprimable