Né vers 1835, artisan perruquier, militant républicain socialiste à Issoudun (Indre) en 1874
Jean Pagot en 1874, sous le régime de l’Ordre moral, était surveillé par la police pour ses idées politiques. Perruquier (coiffeur), domicilié rue des Minimes, il était fiché comme « un radical de la pire espèce ». Son commerce servait de lieu de rencontre, « notamment les samedis et dimanches jusqu’à une heure avancée de la nuit ; on y parle politique avec les [propriétaires] vignerons et les ouvriers vignerons qui viennent se faire raser ». Jean Pagot et sa femme née Chauveau était également réputés pour lire les « journaux avancés et les faire lire à la clientèle et aux voisins ».
SOURCES : Arch. Dép. Indre.