VILLEGER François

Né aux Villards de Mortemart, François Villéger était le fils de Léonard Villéger, (né le 1 juin 1886 à Blond, Haute-Vienne) et de Marie Suzanne Gravelat, (née en 1893 à Vaulry), tous deux cultivateurs. Ses parents s’étaient mariés le 7 novembre 1911 à Vaulry (Haute-Vienne). Son père fut mobilisé le 4 août 1914 dans un régiment du Génie et démobilisé, presque 5 ans plus tard le 16 mars 1919. Après avoir résidé à Montrol-Sénard (Haute-Vienne), la famille vint s’installer en juin 1921 à Vaulry où naquit leur dernier enfant Louis le 7 juillet 1921. François Villéger fut orphelin à 8 ans au décès de son père le 25 décembre 1921. Il fut alors élevé par ses grands-parents Pierre et Françoise Gravelat au village des Mats. Il y était toujours en 1944, et exerçait la profession de cultivateur.

Engagé dans la Résistance, il appartenait à l’État-major régional FTPF, entré au service des transports de cet État-major le 3 mars 1944. Au volant de son véhicule, il fut grièvement blessé, le 23 juillet 1944, sur la commune de Berneuil (Haute-Vienne), lors d’une rencontre avec un convoi allemand au pont de la Varogne. Transporté à l’hôpital de Limoges, il y décéda le jour même des suites de ses blessures.

Il obtint la mention mort pour la France le 26 janvier 1949 et son nom figure sur le monument aux morts de Vaulry (Haute-Vienne) ainsi que sur le monument commémoratif du jardin d’Orsay à Limoges. Un monument commémoratif portant son nom et celui d’un autre résistant tué sur la commune le 7 août 1944, Roland Madigou, a été dressé à la sortie du bourg de Vaulry, sur la départementale D98 dans la direction de Cieux avec l’inscription : « Tombés pour la Libération de la France ».