Par Jean-Luc Labbé
Né le 25 septembre 1851 à Ardentes (Indre) ; journalier, bûcheron et carrier ; syndicaliste CGT au Poinçonnet (Indre) de 1904 à 1907.
Fils unique de sa mère veuve, Alexandre Mercier (journalier comme son père et son grand-père) fut exempté de service militaire bien que tiré au sort. Domicilié aux Loges de Dressais, hameau de journaliers et de bûcherons de la commune d’Ardentes, Alexandre Mercier se maria le 27 octobre 1874 à Ardentes avec Marie Fleury, ouvrière cigarière à la Manufacture des Tabacs de Châteauroux (née à Poulaines – Indre – orpheline hébergée à l’hospice de Châteauroux).
De 1904 à 1907, Alexandre Mercier-Fleury fut le vice-président du Syndicat des bûcherons, carriers et journaliers du Poinçonnet, syndicat qui avait été créé en 1895 et qui rassemblait une cinquantaine d’ouvriers en 1904. Probablement était-il dans le même temps ouvrier associé à la coopérative ouvrière de production créée en 1901 au Poinçonnet.
Alexandre Mercier avait eu une fille, Camille-Lucienne, née en 1884, qui décédera en 1907 après s’être marié en 1902 avec Vincent Joffe (un nom de famille qui se retrouvait dans les bureaux syndicaux). Cette fille était décédée en mettant au monde une enfant prénommé Camille-Lucienne comme sa mère. Au-delà de cet évènement familial, le nom d’Alexandre Mercier disparût de l’activité syndicale publique.
Par Jean-Luc Labbé
SOURCES : Arch. Dép. Indre, relevés des bureaux syndicaux. – Etat civil, notes de P. Guny.