VIROT Raymond

Par Frédéric Stévenot

Né le 3 octobre 1925 à Montigny-en-Gohelle (Pas-de-Calais), tué le 14 juin 1944 à Vadencourt-et-Bohéries (Aisne) ; sergent FTPF à titre posthume.

Les premières des vingt-sept victimes du massacre du 14 juin, à Guise et ses environs furent Édouard Bézeau, Raymond Virot et un inconnu, abattus vers 5 heures du matin.

Demeurant dans sa commune natale, Raymond Virot entra chez les FTP en 1942. Son acte de décès indique : « Le 14 juin 1944, 5 heures, un individu de sexe masculin dont l’identité n’a pu être établie, est décédé au lieu-dit Bohéries. Le signalement est le suivant : âge approximatif : 25 ans, taille : 1 mètre 80 centimètres, cheveux châtains-roux, yeux gris-clairs, nez assez gros, vêtements : pantalon de toile bleue, ceinture cuir - caleçon blanc, chemise bleue, tricot bleu-foncé, veston noir avec poches à boutons, cache-nez gris à lignes violettes, chaussettes en coton bleues, souliers montants ». Dans la marge, est écrit Iviot. Il n’y a pas de mentions marginales pour identifier la personne visée à l’acte d’état-civil n° 15 de la commune de Vadencourt-et-Bohéries (année 1944).

L’heure correspond au premier accrochage avec un véhicule de la Sipo-SD de Saint-Quentin dans la côte de Bohéries, véhicule dans lequel fut tué Eduard Werner. Les trois FTP cités plus haut périrent lors de cet accrochage.

Le nom de Raymond Virot figure sur la stèle de la Résistance et une plaque commémorative à Montigny-en-Gohelle.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article193486, notice VIROT Raymond par Frédéric Stévenot, version mise en ligne le 17 juillet 2017, dernière modification le 16 avril 2021.

Par Frédéric Stévenot

SOURCES. Sites Internet : Vadencourt ; Mémorial GenWeb. — Renseignements Jean-Marie Caudron.

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