Par Frédéric Stévenot
Né le 19 avril 1928 à Lemé (Aisne), fusillé le 2 septembre à Lemé.
Fils de Jean Baptiste Palfroy et d’Angèle Hélène Tourtoy, Michel Palfroy était âgé de 16 ans et domicilié à Lemé (Aisne) quand il fut fusillé à la Cense de Lemé (non encore situé avec précision), comme Michel Frache. Il semblerait qu’ils l’aient été en représailles à des actions menées par la Résistance, car Michel Palfroy ne semble pas avoir été homologué.
Sa sœur, Jacqueline, 17 ans, avait été été fusillée quelques jours plus tôt, à Vraignes-en-Vermandois, avec un groupe de FTP de Guise (Aisne).
Une plaque signale leur tombe dans le cimetière municipal :
« Ici reposent
Jacqueline Palfroy, 17 ans
Michel Palfroy, 16 ans,
lâchement assassinés par les Allemands
le 29 août et le 2 septembre 1944.
Priez pour eux ».
Leur nom figure sur le monument aux morts de Lemé ; il a été attribué à la rue principale du village.
Le 25 novembre 1944, une enquête pour crime de guerre fut confiée à la 21e brigade mobile de police judiciaire de Saint-Quentin (Aisne), pour éclairer les circonstances de la mort de Paul Frache et Michel Palfroy, ainsi que celle de Rosine Schawal, veuve Tourneux. Il apparaît que « Un jeune homme apprenant que des soldats allemands occupent une ferme de Lemé tente de les tuer à coups de mitraillette. Il est abattu ainsi que deux personnes de la maison voisine ». Le jeune homme est très probablement Michel Palfroy.
Par Frédéric Stévenot
SOURCES. Arch. dép. Aisne, dossier 15205/4018 : crimes de guerre commis dans le département de l’Aisne, 1944-1949. — Sites Internet : Généalogie Aisne ; Généalogie Aisne. — Renseignements communiqués par Danielle Robin.