PITOUS Claude

Par Louis Botella, Pascale Rubin

Né le 3 janvier 1936 à Agen (Lot-et-Garonne), mort le 4 septembre 2022 à Layrac (Lot-et-Garonne)  ; agent puis receveur des PTT ; syndicaliste Force ouvrière (FO) de l’Orne puis de Paris ; secrétaire général de la Fédération syndicaliste FO des PTT (1978-1982) ; secrétaire confédéral Fo (1982-1989), membre du Conseil économique et social (1979-1984), membre de la Commission nationale Informatique et Libertés (1979-1985).

Fils de René Pitous, adjoint technique au service Vicinal, et de Gabrielle Gaubin, sans profession, Claude Pitous entra, en 1955, au service des Impôts comme auxiliaire. Il effectua son service militaire en Algérie. Durant ce séjour, il prépara et réussit un concours d’admission aux PTT.

Affecté après son service militaire d’abord à Lille Téléphone, il obtint une mutation pour Argentan-gare.

Secrétaire fédéral départemental pour l’Orne de la Fédération syndicaliste FO des PTT depuis 1960, il représenta son syndicat lors des congrès confédéraux FO en 1963 et 1966.

A l’automne 1966, il fut élu secrétaire de sa fédération et secrétaire général de la section professionnelle nationale des agents du service général. En 1974, il fut élu secrétaire général adjoint, puis l’année suivante secrétaire général à l’organisation.

En 1978, alors receveur des postes, il succéda à André Fossat au poste de secrétaire général de la Fédération FO des PTT.

Membre de la commission exécutive confédérale FO depuis 1979, il devint, en janvier 1982, secrétaire confédéral. Il était également membre du Conseil économique et social, du Conseil supérieur de la Fonction publique, du Conseil supérieur des PTT, de la Commission nationale informatique et liberté (CNIL)...

Lors de la succession d’André Bergeron au poste de secrétaire général de la Confédération FO, Claude Pitous fut candidat et Marc Blondel aussi. L’avant-congrès ainsi que le congrès furent une période particulièrement difficile pour l’ensemble de l’organisation syndicale.

Battu, Claude Pitous quitta le bureau confédéral. Par la suite, il fut nommé à l’inspection générale des affaires sociales (IGAS).

Il s’était marié le 2 février 1950 à Villefranche-du-Queyran (Lot-et-Garonne) avec Monique Derozier, dont il divorça en juillet 1975 pour se remarier le 12 décembre 1975 à Paris (VIe arr.) avec Monique Duffaut. Il est père de trois enfants.

Ses obsèques eurent lieu le 8 septembre 2022 à Palaja (Aude).

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article193599, notice PITOUS Claude par Louis Botella, Pascale Rubin, version mise en ligne le 10 juillet 2017, dernière modification le 19 septembre 2022.

Par Louis Botella, Pascale Rubin

Auteur de deux ouvrages, publiés à compte d’auteur : Un chemin particulier et Principes et perspectives du syndicaliste réformiste.

SOURCES : Comptes rendus des congrès confédéraux FO de 1963, 1966 et 1969. — Arch. de la Confédération FO. — Force Ouvrière, hebdomadaire de la CGT-FO, 14 décembre 1966, 25 juin 1969, 14 mai 1975, 20 janvier 1982. — Circulaire de la Confédération FO, 8 septembre 2022. — Michel Noblecourt in Le Monde, 10 septembre 2022 (Site Internet). — État civil.

rebonds ?
Les rebonds proposent trois biographies choisies aléatoirement en fonction de similarités thématiques (dictionnaires), chronologiques (périodes), géographiques (département) et socioprofessionnelles.
Version imprimable