LECASTOU

Lecastou exerçait la profession d’employé à Paris et militait au syndicat de sa corporation. Au XIVe congrès national du Parti ouvrier socialiste révolutionnaire (POSR) qui se tint les 24 et 25 septembre 1896 à Paris, il fut élu secrétaire général du Comité de la grève générale, délégué pour la région du Midi. Le XVe congrès national du POSR, qui se déroula à Paris en 1897, le confirma dans sa fonction.
Il habitait alors au 43, rue de Paris, à Pantin (Seine).

En juin 1897, il représenta le journal Banlieue socialiste lors de l’enterrement d’Alexis Rimbert.

Dans sa brochure Conférence sur le Parti ouvrier et ses origines, Lecastou rendit hommage au Manifeste communiste de Marx et Engels, écrivant qu’il « contient en résumé tout le socialisme moderne ».

Lecastou fut très tôt dreyfusard. Au début de l’année 1898, il coorganisa avec Maurice Charnay « une réunion en faveur de la révision du procès Dreyfus ». Début août 1898, il écrivait attacher « une très grande importance à l’affaire Dreyfus », et se mettait à la disposition des groupes du POSR pour « des réunions publiques ou privées sur cette question ». Il fit notamment le 27 août une conférence au siège du groupe du XXe arr. de Paris du POSR, qui fut annoncée par le journal dreyfusard L’Aurore. Le 3 décembre 1898, il apparut dans ce quotidien comme signataire d’une pétition dreyfusarde, étant indiqué : « Lecastou, de la Tribune de Pantin et d’Aubervilliers, rue de la Marine, Pantin ».

En 1899, Lecastou était le secrétaire de la Fédération de la première circonscription de Saint-Denis du POSR.