THOMAS André, Marcel [Pseudonyme dans la Résistance : André]

André Thomas était le fils de Camille Gaston Thomas, cultivateur, et d’Alphonsine Augustine Petitjean, sans profession. Il avait épousé Rosalie Marie Jockmans le 25 août 1936 à Cerilly (Yonne). Le couple était domicilié à Saint-Gilles (Marne), où André Thomas exerçait la profession d’instituteur.

Prisonnier de guerre libéré en juin 1941 pour raisons de santé, il rejoignit en août 1944 un groupe de la centaine Davoust appartenant aux Forces françaises de l’intérieur (FFI), qui tenait le maquis de Chantereine installé sur le territoire de la commune de Champlat-et-Boujacourt (Marne).

Il fut tué le 28 août 1944 au cours de l’attaque de la ferme de Chantereine par des blindés allemands.

L’acte de décès numéro 2 dressé en mairie de Champlat le 29 août 1944, sur la déclaration du médecin-colonel Pourcines, le déclare « tué par l’ennemi, ferme de Chantereine, commune de Champlat le 28 août 1944 à quatorze heures ».

Il est inhumé à Reims dans le cimetière de l’avenue de Laon.

André Thomas a été reconnu « Mort pour la France » et a été homologué FFI. Le titre de Combattant volontaire de la Résistance (CVR) lui a été décerné.

Dans la Marne, le nom d’André Thomas est inscrit sur le monument du maquis de Chantereine érigé à Champlat-et-Boujacourt.
Il figure avec celui de son camarade Georges Paté sur le monument aux morts de Saint-Gilles, sous l’orthographe « Tomas ».
À Reims, son nom est gravé sur la plaque dédiée aux « Maîtres de l’école laïque » érigée dans le square des victimes de la Gestapo.