CHANTEPIE Robert

Fils d’un ébéniste qui mourut, comme sa mère, quand il avait cinq ans, Chantepie reçut les sacrements catholiques. Confié à l’Assistance publique, il obtint le Certificat d’études et suivit les cours de l’école professionnelle J. Ferry à Versailles. Après avoir effectué son service militaire dans l’aviation au Bourget, il devint employé des services techniques des PTT à Paris, puis à Hyères (Var) à partir d’août 1936. Syndiqué depuis 1930, il militait à la SFIO depuis 1935, à la Libre Pensée et à la Ligue des droits de l’Homme.
Mobilisé au début de la guerre à Marignane (Bouches-du-Rhône), il fut versé en affectation spéciale au début de 1940. Membre du mouvement de résistance dans les PTT, des MUR puis du MLN, il fut arrêté deux fois et s’évada. À la Libération, il faisait partie de la délégation municipale d’Hyères.
Il figurait le 19 octobre 1947 sur la liste « d’union socialiste et d’intérêt local » et obtint 1 340 voix et signes préférentiels sur 12 349 inscrits. À nouveau candidat le 26 avril 1953 sur la liste « Cordier d’action républicaine pour le redressement financier et la défense des intérêts hyérois », il obtint 1 882 voix et votes préférentiels sur 12 955 inscrits.
Membre de la SFIO, syndiqué à la CGT-FO à partir de 1947, il fut élu délégué du personnel des PTT dans le Var et réélu jusqu’à sa retraite en 1969.
Marié à Chatou (Seine-et-Oise, Yvelines) en 1933, son épouse mourut au cours d’un bombardement. Remarié à Hyères en 1945, il se remaria une seconde fois à Bois-Colombes (Hauts-de-Seine) en mars 1971. Il était toujours membre du Parti SFIO en 1982.