BOUCHILLOUX Arthur [BOUCHILLOUX Arthur, Léonard]

Fils de Pierre Bouchilloux, menuisier, et de Henriette Deville, marchande de journaux, Arthur Bouchilloux, typographe, avait travaillé pour l’imprimerie Georges Lang (XIXe, Paris), puis comme prote chez Rotophot (Xe, Paris), imprimerie dirigée par Emmanuel Katzenelenboguens. Il partageait cette responsabilité avec Robert Lauzanne.
À l’automne 1940, Arthur Bouchilloux s’engagea dans la résistance au Plessis-Trévise, sa commune de résidence, au côté du maire Georges Foureau. Parallèlement, il fut recontacté en octobre 1940 par un confrère de chez Lang, Marcel Billon, qui lui proposa de mettre Rotophot au service de la résistance communiste. Rotophot imprima des tracts, l’Humanité et la Tribune des cheminots.
Arrêté début juin 1941, Arthur Bouchilloux fut inculpé pour infraction au décret du 26 septembre 1939. Il fut condamné par la Section spéciale de la cour d’appel de Paris le 17 novembre 1941 à 3 ans de prison et 100 fr. d’amende.
Après avoir été incarcéré à Clairvaux, Arthur Bouchilloux fut déporté au camp de Buckenwald puis de Dora, dont il fut libéré le 11 avril 1945.
Il s’était marié le 27 octobre 1928 à Paris (XXe arr.) avec Raymonde Jeanne Bouillon. Le couple eut des enfants.
Arthur Bouchilloux était entré le 29 mai 1938 dans le corps de sapeurs-pompiers du Plessis-Trévise. Malgré ses souffrances physiques, il reprit ses fonctions dans le corps de pompiers comme adjudant jusqu’en janvier 1966.
Il fut président puis président d’honneur de l’ARAC locale.
Ses obsèques furent suivies par de nombreux Plesséens le 29 juillet 1991.