MASSON Albert

Par Jean-Luc Labbé

Né le 12 septembre 1884 à Issoudun (Indre) ; ouvrier agricole-vigneron puis ouvrier des cuirs et peaux, syndicaliste à Issoudun (Indre) de 1905 à 1920.

Albert Masson était le fils de Guillaume Masson, vigneron de 35 ans en 1884 (né en 1849 à Paudy) et domicilié rue du Creuzon à Issoudun, et de Clémentine Massay, 29 ans et sans profession déclarée. Albert fit partie de cette génération de jeunes vignerons ouvriers agricoles qui iront rejoindre les ateliers de mégisserie à la suite de la crise du phylloxéra.

Alors domicilié rue de la Fraternité, le jeune Albert Masson fit l’objet d’une fiche individuelle de police en 1907 : « célibataire, membre de la Bourse du travail, a fait partie de la section antimilitariste dissoute en 1906 » puis de la « jeunesse syndicaliste » d’Issoudun.
Coupeur de cuir dans une mégisserie-parcheminerie, alors âgé de 26 ans, Albert Masson devint en 1910 le trésorier de l’Union syndicale des ouvriers des cuirs et peaux d’Issoudun, année pendant laquelle « le syndicat a obtenu en février une augmentation de salaire de 0,5 F. par jour pour la corporation en général, ce qui porte le salaire quotidien à 3,75 F. pour 10h/jour ». Trésorier du syndicat CGT des mégissiers jusqu’en 1914, il assuma de nouveau cette responsabilité en 1919 et 1920. Il n’apparait plus dans les relevés syndicaux en 1925. Peut-être, comme bien d’autres, était-il parti dans la région parisienne ? Syndicaliste en vue, Albert Masson ne fut candidat à aucune élection avant ou après la première guerre mondiale.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article194024, notice MASSON Albert par Jean-Luc Labbé, version mise en ligne le 25 juillet 2017, dernière modification le 25 juillet 2017.

Par Jean-Luc Labbé

SOURCES : Arch. Dép. Indre.

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