Par Jean-Luc Labbé
Né en 1852 ; journalier ; militant USR puis PSU ; conseiller municipal d’Issoudun (Indre) de 1904 à 1908.
Cité dans « La France socialiste, la fédération de l’Indre », encyclopédie publiée en 1921, comme étant « l’un des principaux militants socialistes de l’Indre au moment du congrès de l’unité à Châteauroux en octobre 1906 », lors de la création du PS unifié, Alexandre Mongerot était un militant depuis 1902 (au moins) par sa participation au congrès national du Parti Ouvrier Français qui s’était tenu à Issoudun ; congrès qui décida l’union avec le courant vaillantiste. A cette date Alexandre Mongerot était au conseil départemental du PSR - Union socialiste révolutionnaire. Acteur de la création de la fédération de l’Indre du Parti Socialiste unifié en 1905, il fut son délégué au congrès national de Nancy en 1907.
Ce militant ouvrier journalier entra au conseil municipal d’Issoudun en 1904. Alexandre Mongerot avait été appelé sur sa liste par le député Jacques Dufour qui, à cette élection, retrouva son poste de maire. Si on trouvait, parmi les 27 élus, 12 vignerons et 6 mégissiers, Alexandre Mongerot était le seul ouvrier journalier. Il était domicilié rue des Fossés de Villatte et marié avec une femme née Benoit. Son acte de naissance n’ayant pas été retrouvé, probablement n’était-il pas né à Issoudun.
Par Jean-Luc Labbé
SOURCES : Arch. Dép. Indre. – Le Tocsin populaire, mai 1904. – Congrès du P.O.F. 1902. – La France socialiste, la fédération de l’Indre où son nom est déformé (Mougeron).