BELVEDERE Louis

Fils d’Aniello Belvedere et de Jeanne Lefranc, marié, sans enfant, il militait au Parti communiste et au syndicat général CGT des produits chimiques de Marseille avant la guerre. Résidant à La Madrague de Montredon, il travaillait à l’usine d’acide tartrique Mante et Cie, située dans ce quartier, et fut élu délégué syndical.
Participant à la reconstitution clandestine du Parti communiste, il fut chargé du secteur Sud de la ville au début de 1941. Il habitait alors Porte d’Aix. Il fut arrêté en mars avec une douzaine de militants et militantes, dont sa sœur, Marie, née en 1898. Incarcéré au fort Saint-Nicolas, il fut condamné le 13 novembre 1941 par le tribunal militaire de la XVe région à cinq ans de prison, alors que Raymond Latarget*, responsable fédéral, était condamné à mort par contumace. Incarcéré à la centrale d’Eysses (Lot-et-Garonne) avec le matricule 2 494, il fut déporté à Dachau-Landsberg (matricule 73 072) en mai 1944. Il fut libéré le 29 avril 1945 à Kaufering et partit s’installer dans le Lot-et-Garonne.
Son nom figure sur la stèle installée à la gare de Penne-d’Agenais (Lot-et-Garonne) qui précise : "De cette gare le 30 Mai 1944 - 1200 Patriotes détenus à la centrale d’Eysses, livrés aux nazis par des traîtres furent déportés à Dachau".