LE PAVEC François, Marie

François Le Pavec était le fils de François Mathurin Marie Le Pavec, décédé, et de Jeanne Marie Herniou, veuve Le Pavec, propriétaire du café Le Pavec à Saint-Nicolas-du-Pélem (Côtes du Nord, Côtes-d’Armor).

Il rejoignit les Forces françaises de l’intérieur (FFI) et fut arrêté au domicile de sa mère le 29 juin 1944 au matin par des soldats allemands et des miliciens du Bezen Perrot. Embarqué sur un camion, il fut conduit à Plouray, Rostrenen, Plimel et Guéméné-sur-Scorff (Morbihan), où il a été interrogé et torturé. Le 1er juillet 1944, il fut transféré à Pontivy (Morbihan) et incarcéré dans l’école primaire supérieure de jeunes filles, où sévissaient les agents du Sicherheitsdienst (SD), le service de sûreté de la SS, et les agents français de la Front Aufklärung Truppe (FAT).
Le 18 juillet 1944, il fit partie des quatorze détenus extraits des geôles de Pontivy, emmenés en camion jusqu’au lieu-dit Rimaison en Bieuzy-les-Eaux, où ils furent exécutés un à un :
 quatre jeunes FFI des Côtes-du-Nord (Côtes–d’Armor), Émile Le Berre, François Le Pavec, Maurice Penhard et Robert Rouillé ;
 cinq parachutistes SAS, Alain Calloc’h de Kerillis, André Cauvin, Louis Claustre, Jean Fleuriot et Jean Pessis ;
 trois résistants, Robert Jourdren, Pierre Mourisset, Claude Sendral ;
 et deux corps qui n’ont pu être identifiés et qui pourraient être ceux de René Halimbourg et d’Édouard Paysant.

Les corps qui n’avaient pas été enterrés ne furent découverts que le 28 juillet 1944, entassés les uns sur les autres. Leur identification fut longue et difficile. Celui de François Le Pavec (acte de décès n° 27, corps n° 12) a été reconnu le 17 juillet 1944 par sa famille.

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François Le Pavec a obtenu la mention « Mort pour la France » et a été homologué FFI. Le titre d’Interné-résistant lui a été attribué à titre posthume.

À Bieuzy-les-Eaux, le nom de François Le Pavec est inscrit sur le monument commémoratif de Rimaison.
Dans les Côtes d’Armor, il figure sur le monument aux morts de Saint-Nicolas-du-Pélem.