VILLET François

Né le 11 avril 1840 à Orsennes (Indre) ; communard ; condamné à Paris en 1872 ; déporté en Nouvelle-Calédonie en 1874.

Fils du journalier Jacques Villet (né vers 1798) et de Marie Goteberg (ou Marianne Gaudeberge) (domiciliés au lieu-dit La Loge à Orsennes), François Villet se maria le 18 février 1862 à Gargilesse avec Marie Petitpied. Le couple avait trois enfants en 1871.
Il vint travailler dans la capitale où il travailla comme journalier. Domicilié à Paris (XVe arr.), 171 boulevard de Grenelle au début de l’année 1871, il s’engagea au 178e bataillon fédéré, dans une compagnie sédentaire. Obligé de s’enfuir le 24 mai au soir, après l’incendie de l’Hôtel de Ville, il perd son fusil place de la Bastille, blessé d’un coup de feu il est transporté à l’Hospice Saint Louis où il est arrêté le 25.

Emprisonné à Rochefort au Fort d’Enet le 3 août 1871 il fut transféré au dépôt de Satory à Versailles le 2 mars 1872 où le 3e conseil de guerre le condamna à la déportation simple.
Provisoirement détenu à Brest au Fort Quélern, le retour en grâce formulé par son beau-père ayant été rejeté le 30 mai 1874, il partit sur La Virginie le 29 août 1874 dans le 10e convoi, à destination de La Nouvelle-Calédonie. Il arriva à Nouméa, le 4 janvier 1875. Il attendit la remise de peine du 15 janvier 1879.
En 1897, on le trouvait à Paris, comme maçon, où il demeurait ; il était présent et consentant au mariage de sa fille Marie Antoinette née à Gargilesse le 31 mars 1863, mariage ayant eu lieu dans le 12e arrondissement, le 28 septembre 1897, son épouse, Marie Petitpied étant domiciliée à Gargilesse. Après sa libération il ne semble pas être revenu dans le Berry.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article194650, notice VILLET François, version mise en ligne le 21 août 2017, dernière modification le 17 octobre 2020.

SOURCES : Arch. Nat. BB 24/804. – Arch. Dép. Indre, U 2633. – État civil Orsennes. – Notes de J-L Labbé. — Notes de Annie Métivier (Archives de l’Indre ; sites internet dont généanet ; le livre de Jean Chatelus).

En remplacement de la notice 72710

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