Par Émeric Tellier
Syndicaliste CGT des industries chimiques
Militant à la Nourylande à Venette (Oise), membre du syndicat CGT des industries chimiques de Compiègne (Oise), Bocquet fut licencié le 17 mars 1937 avec Delcroix*, Ruche* et Demouchy* pour avoir participé à la cessation de travail organisée pour obtenir la réintégration de Mayeras*, délégué du personnel licencié le 18 février 1937. La grève est poursuivie le 18 mars et dure deux mois.
La procédure d’arbitrage est suivie en parallèle. Ivan Martin, maître des requêtes au Conseil d’État est désigné sur-arbitre. La sentence arbitrale, rendue en juin 1937 rejette les prétentions patronales et ordonne la réintégration des ouvriers licenciés. Cette sentence est rejetée par Van der Land, le patron, qui décide de ne pas l’appliquer.
Par Émeric Tellier
SOURCE : La Voix des industries chimiques, 1937.