LESSIAU Pierre

Pierre Lessiau était le fils de Raoul, professeur au lycée Carnot à Dijon et de Jeanne Pépin-Donat. Étudiant à la faculté des sciences de Dijon et célibataire, il demeurait chez ses parents boulevard Sévigné, à Dijon.

Il entra dans la Résistance aux Forces françaises de l’Intérieur (FFI) et faisait partie d’un groupe de liaison de l’état major départemental chargé de renseigner le commandant départemental "Guy" René Alizon ainsi que du transport d’armes destinées à la Résistance. La camionnette à bord de laquelle il avait pris place le 7 septembre 1944 ainsi que cinq autres camarades, Christiane Perceret dite "Yoli", âgée de 17 ans, Albert Jeannot 18 ans, Lucien Couette 20 ans, Pierre Menoud 31 ans et Marcel Boyaud 36 ans, put franchir un premier barrage allemand mais fut interceptée 200 mètres plus loin par un second. Commandés par un sous-officier particulièrement agressif, les allemands firent descendre les occupants du véhicule qui fut fouillé. Les armes furent découvertes et les six résistants furent immédiatement plaqués contre un mur les mains sur la nuque et fusillés dans le dos, à bout portant, vers 20h00. Cela se passait quelques jours avant la Libération du pays.

Il fut inhumé à Sainte-Marie-sur-Ouche et transféré ensuite au cimetière de Joigny (Yonne).

Il obtint la mention "Mort pour la France" transcrite sur son acte de décès.

Son nom figure sur le monument aux morts, à Joigny (Yonne) et sur la plaque commémorative à la mémoire des étudiants de la faculté des sciences morts pour la France 1914-1948 et 1939-1945, à Dijon (Côte-d’Or).