WALMETZ Eugène, François, Jules

Eugène Walmetz était le fils de Eugène Henri, gendarme à cheval et de Zoé Valentine Marie Duquesne, sans profession. Il se maria le 4 décembre 1931 à Montigny-les-Metz (Moselle) avec Raymonde Schaal.

Il fut enfant de troupe et contracta le 13 juillet 1928, à Autun, un engagement volontaire de 5 ans pour le 6e groupe autonome d’artillerie. En 1932, il fut admis à l’École militaire d’artillerie de Poitiers. Capitaine d’active, il fut affecté comme adjoint technique à la 8e Légion de gendarmerie à Dijon, en 1942. Au début de l’année 1944, il prit des contacts réguliers avec des responsables départementaux de la Résistance. Le 1er juin 1944, il se mit spontanément à la disposition du commandant régional FFI, abandonnant ses fonctions au sein de la 8e légion de gendarmerie et fut chargé de diverses missions. Volontaire pour un poste de combat, il fut à sa demande affecté au groupe Bayard le 15 juillet 1944 comme commandant de compagnie. Le 15 août 1944, il fut nommé adjoint du commandant du groupe Bayard et proposé pour le grade de chef d’escadron.

Le 3 septembre 1944, au cours d’un engagement avec un détachement allemand d’une dizaine d’hommes barricadés dans une maison sur la route de Dijon à Saulieu, à Marcigny-sous-Thil, il fut tué à bout portant à quelques mètres de la route, à la tête de ses hommes. La commune était libérée dix jours plus tard.

Il fut inhumé dans le carré militaire, au cimetière communal, à Saulieu (Côte-d’Or).

Son nom figure sur la stèle commémorative, sur la D 70, à Marcigny-sous-Thil (Côte-d’Or et sur le monument aux morts, à Foncquevillers (Pas-de-Calais).
Une partie de la D70 qui traverse Marcigny porte le nom de rue ou route du Capitaine Valmetz.