Par Jean-Luc Labbé
Né en janvier 1862 à Déols (Indre) ; tonnelier, vigneron et vannier à Issoudun ; militant syndical et élu socialiste d’Issoudun (Indre) en 1895.
Travailleur de la vigne (tonnelier, vannier et vigneron), élu conseiller municipal d’Issoudun lors d’une élection partielle en 1895, Armand Tartière fut élu Conseiller d’arrondissement la même année. Fin janvier 1896, dans la salle du conseil municipal, il présida une réunion tenue sous l’égide de la toute récente « Fédération des travailleurs de l’Indre » (initiée par le Parti Ouvrier Socialiste Révolutionnaire) aux côtés des présidents des syndicats des cuirs et peaux, du bâtiment et du livre. Armand Tartière fut réélu au conseil municipal en 1896 sur la liste « ouvrière et socialiste » conduite par le maire Jacques Dufour. Il n’était pas candidat en 1900 sur la liste du socialiste autonome Bonjour-Perrochon, ni à aucune élection ultérieure. Etait-il décédé ou avait-il quitté Issoudun en 1900 ?
Son père Jean Tartière, chaudronnier (né en 1827 et décédé en juillet 1870 à Saint-Anastaise, Puy-de-Dôme), était venu travailler dans l’Indre où il se trouvait entre 1851 et 1868. En second mariage, il avait épousé Charlotte Pinette (née en 1832 à Issoudun) en juin 1855 à Déols (Indre). A la mort de son mari, Charlotte Pinette (journalière) était retournée à Issoudun pour élever ses sept enfants. Armand Tartière, alors âgé de 21 ans, avait épousé à Issoudun en juillet 1883 Emilie Gimonet, couturière de 22 ans.
Par Jean-Luc Labbé
SOURCES : Arch. Dép. Indre. – État civil.