LÉGER Paul, Octave, Charles

Fils d’un peintre, Paul Léger, tourneur, se maria en octobre 1905 à la mairie du XIXeme arrondissement avec une couturière. Ils eurent au moins un garçon (voir Paul Léger). Après avoir vécu dans le XXeme arrondissement de Paris avec son épouse, il s’installa, à la fin des années 1930, à Six-Fours, habitant la montée de la Calade, travaillant comme encaisseur à la Société d’électricité du Sud-Est à Sanary (Var). Membre du Parti communiste, correspondant local du Centre de diffusion du livre et de la presse, il fut arrêté, le 17 octobre 1939, à la suite d’une perquisition. Détenu à la prison militaire de Marseille au fort Saint-Nicolas, il fut condamné, le 14 mars 1940, par le Conseil de guerre de la XVeme région militaire de Marseille à 22 mois de prison et 10 ans d’interdiction des droits civiques pour détention d’écrits de la Troisième Internationale et d’informations susceptibles de porter atteinte au moral de la population. Libéré de la prison de Privas (Ardèche), le 17 août 1941, interné à la Citadelle de Sisteron (Alpes-de-Haute-Provence), libéré le 18 janvier 1943, il fut astreint à résidence à Six-Fours.
Après la guerre, Paul Léger, retraité de l’EDF, militait au Parti communiste français à Six-Fours et jouait un rôle dans la diffusion de la presse communiste.

Son épouse, née Marie, Louise Mathé, le 26 août 1886 à Paris (XIXeme arr.), fille d’un brocanteur et d’une rempailleuse de chaises devenue journalière, était couturière. A la fin des années 1930, responsable de la section féminine de la cellule communiste de Six-Fours, elle présidait la section du Secours rouge international. Après la guerre, elle militait toujours dans les organisations communistes jusqu’à son décès, le 29 janvier 1968 à Saint-Pierre-du-Var (Var) selon la mention figurant sur le registre de naissance.