LAPOUGE Raymond

Originaire de Charente, il habitait vraisemblablement en 1944 à Nontron (son nom figure sur le monument aux morts de cette ville), au nord de la Dordogne et à proximité de la Charente et de la Haute-Vienne. Marié, il était père de quatre enfants. Il s’engagea à une date inconnue dans la Résistance rejoignant un maquis FTPF de la Haute-Vienne. A la mi-août 1944, Georges Guingouin donna l’ordre aux maquis de la région de resserrer leur emprise autour de Limoges pour en préparer la Libération. Le maquis FTPF auquel appartenait Raymond Lapouge vint se positionner dans le secteur Boissac – Jourgnac. Le 17 août 1944 des éléments blindés et motorisés allemands du 19ème Régiment de police SS, en garnison à Limoges, investirent le secteur, dans le but vraisemblablement de dégager les abords de la ville dans le secteur Feytiat, Solignac, Le Vigen, Jourgnac et Aixe-sur-Vienne. Raymond Lapouge trouva la mort avec quatre autres résistants à la suite d’un combat au lieu-dit La Chaume-Verte, (commune de Jourgnac). Blessé dans le combat, il fut achevé par les soldats allemands. Son corps fut inhumé à Nexon (Haute-Vienne).
Il obtint la mention mort pour la France et son nom figure sur le monument aux morts de Nontron (Dordogne) ainsi que sur la stèle commémorative de Jourgnac et sur le monument commémoratif du jardin d’Orsay à Limoges (à noter que le site Mémoire des Hommes et le mémorial genweb pour Limoges indiquent à tort pour date de » décès 14 août 1944 à Limoges).