GABAROVITSCH Léon, Henri

Léon Gabarovitsch était le fils de Charles Gabarovitsch, alors âgé de 24 ans, tanneur, et de Sophie Levin, âgée de 19 ans, casquettière, domiciliés 16 rue du Figuier.
D’origine juive, réfugié en Limousin, il rejoignit le maquis AS de Grandmont (ou Grammont), dans les Monts d’Ambazac (Haute-Vienne). Le 5 août, lorsque leur camp fut attaqué par les Allemands de la colonne Ottenbacher, les maquisards se dispersèrent. Jean Duditlieu et Léon Garbarovitsch tentèrent de retarder l’ennemi et s’embusquèrent au lieu-dit La Brandouille sur la commune de Saint-Pardoux, pour tirer sur un détachement allemand qui franchissait le pont de Santrop, sur la commune de Razès. Ils furent mortellement touchés par un tir de mortier et d’armes automatiques. Périt avec eux à Santrop, commune de Razès, Appolonus Dominikiewic.
Dans l’acte de décès dressé le 5 août 1944 par le maire de Saint-Pardoux, son signalement est le suivant : « taille : un mètre soixante-sept, corpulence : moyenne, vêtu d’une veste kaki, d’un pantalon kaki, coiffé d’un béret basque, et chaussé d’un soulier genre brodequin et d’une galoche montante. » Il était spécifié aussi « qu’il a été trouvé dans ses vêtements une carte d’identité au nom de Gabarovitsch Léon Henri, manœuvre né à Paris le 11 octobre 1911. » Son identité fut confirmée par jugement du Tribunal civil de Bellac en date du 12 juillet 1945.
Les noms des victimes sont inscrits sur une stèle élevée au lieu-dit La Brandouille. La date indiquée, le 6 août, est erronée. Les victimes ont bien été tuées la veille.


Voir Saint-Sylvestre et les environs (3-5 août 1944)