GUIR René, Louis [pseudo : Le Goujon]

Marié, père d’un enfant, René Guir fut domicilié à Limoges rue des Petites Maisons puis 16, rue Montmailler.
Membre du mouvement Libération-Sud à partir de novembre 1942 puis des Mouvements Unis de Résistance (MUR), il devint chef de l’AS à l’Arsenal, dans l’usine Gnome-et-Rhône (diffusion journaux, renseignements, organisation groupes) en Haute-Vienne. Il sera homologué Lieutenant FFI.
Il fut arrêté une première fois par la police allemande (Sipo-SD) à Limoges le 22 octobre 1943, interné au camp de Nexon (Haute-Vienne) alors qu’il existe un arrêté d’internement à la centrale d’Eysses (Lot-et-Garonne). Libéré le 27 octobre, il fut de nouveau arrêté le 22 mars 1944. Il fut l’un des 25 otages extraits des prisons de Périgueux et Limoges, majoritairement des juifs, exécutés par la Sipo-SD le 27 mars 1944 au lieu-dit Rivières-Basses, à Sainte-Marie-de-Chignac (Dordogne) en représailles aux attaques de la Résistance. Il y eut deux survivants.
Son nom est inscrit sur le monument érigé à la mémoire des otages sur la D 710 et portant l’inscription : « 23 personnes dont 5 inconnus ont été fusillées le 27 mars 1944 victimes de la barbarie allemande ». Les cinq inconnus sont aujourd’hui identifiés.


Voir Sainte-Marie-de-Chignac, 27 mars et 1er avril 1944