OSCHWALD Jean Marc [Pseudonyme dans la Résistance : Girard]

L’Abeille de Fontainebleau du 6 mai 1938 annonça dans l’encadré consacré à l’état civil de Fontainebleau la naissance du fils du lieutenant de l’EAA (École d’application de l’Artillerie) Jean Marc Oschwald et de Françoise Andrée Borgner.
Âgé de 30 ans, officier de carrière, il resta dans l’armée d’armistice jusqu’à sa dissolution. Résidant à Grenoble (Isère), il s’engagea dans la Résistance et rejoignit le maquis du Vercors, secteur 8 de l’Armée Secrète. Ses services sont homologués à partir du 1er juin 1943.
Il fut tué avec Roger Guigou par les Allemands le 18 mars 1944 à Saint-Julien-en-Vercors (Drôme), au cours d’une expédition des Allemands contre le PC régional R 1 de Descour.
Il obtint la mention « Mort pour la France » et fut homologué résistant, capitaine des Forces françaises de l’Intérieur à titre posthume avec prise de rang au 1er février 1944. (Décret du 27 décembre 1945, paru au JORF du 22 janvier 1946, p. 566).
Il est enterré dans la Nécropole nationale de Vassieux-en-Vercors (Drôme).
Son nom figure sur le monument aux morts, à Fouday (Bas-Rhin), sur la plaque commémorative de Saint-Julien-en-Vercors, sur une plaque apposée dans l’enceinte de la Nécropole nationale à Vassieux-en-Vercors, sur le monument commémoratif départemental à Mirmande-Saulce-sur-Rhône (Drôme).