DENOUAL Théophile, Julien, Marie

Ancien combattant de la 1ère guerre mondiale, Théophile Denoual était le fils de François Denoual et de Nicolle Marie Julienne Lalys, décédés. Il avait épousé Augustine Marie Françoise Kerdal et le couple exploitait une ferme aux Castillez en Lizio.

Le 20 juillet 1944, quelques jours après le décès de son fils, Henri Denoual, exécuté le 12 juillet 1944 à Kerihuel en Plumelec (Morbihan), des soldats allemands firent irruption dans la ferme des Castillez en Lizio à la recherche d’une cache d’armes. Ils pillèrent la ferme et emmenèrent Théophile Denoual et son fils Auguste à l’école de Lizio. Théophile Denoual y fut sauvagement battu à coups de pelle. Son corps fut retrouvé enterré à cinq cents mètres du bourg, au lieu-dit Les Grandes Grées.

Son acte de décès précise, ce qui est rare, qu’il a été « tué par les Allemands ».
Son fils Auguste Denoual fut interné dans les geôles du Sicherheitsdienst (SD) de Josselin, de Locminé et de Pontivy./br>

Théophile Denoual a obtenu la mention « Mort pour la France ».

À Lizio, les noms de Théophile Denoual et de son fils Henri Denoual sont inscrits sur le monument érigé route du Roc Saint-André. Ils figurent , sur la plaque « 1939-1945 » et sur la plaque commémorative dédiée aux « Victimes des Allemands 1944 » du monument aux morts communal.