CORDIER Gaston, Stanislas

Par Jean-Louis Ponnavoy

Né le 31 octobre 1912 à Moncley (Doubs), mort au combat le 7 septembre 1944 à Besançon (Doubs) ; hôtelier restaurateur ; résistant des Forces françaises de l’Intérieur (FFI).

Gaston Cordier était le fils de Charles, propriétaire et directeur de l’hôtel des voyageurs, 1 rue du maréchal Foch à Besançon et de Marie Mongoné. Il se maria le 31 mars 1938 à Besançon avec Denise Élise Antoinette Gentot, dont il eut une fille, Claudine. Il était adjoint à la direction de l’hôtel de son père.
Il effectua son service militaire au 35e Régiment d’Infanterie du 25 octobre 1933 au 6 octobre 1934. Il fut nommé caporal le 3 avril 1934. Il passa dans la disponibilité le 15 octobre 1934. Il fut affecté au Centre mobilisateur n°73 et promu caporal chef le 25 septembre 1935, puis sergent le 16 décembre 1936. Il fut définitivement renvoyé dans ses foyers le 6 octobre 1938.
Rappelé à l’activité lors de la mobilisation le 2 septembre 1939, il fut affecté au 44e régiment d’Infanterie, à la Chefferie du Génie de Belfort. Lors des combats de mai et juin 1940, il se distingua comme chef de pièce d’une batterie de 25 et fut cité à l’ordre de l’armée.
Fait prisonnier le 9 juin 1940, il s’évada le 19 septembre 1940 et fut démobilisé le 28 septembre 1940. Il se retira à Chantelle-sur-Allier (Allier) et revint par la suite à Besançon.
Il entra dans la Résistance aux Forces françaises de l’Intérieur (FFI) le 6 août 1944 afin de participer à la libération de Besançon. Le 7 septembre 1944, la bataille pour la libération de Besançon commença et Gaston Cordier fut engagé dans le combat aux côtés des forces américaines.
Le 7 septembre 1944 à 19h, il fut tué dans un accrochage avec des forces ennemies, rue Laslandes.
L’acte de décès fut dressé le 8 septembre 1944 sur la déclaration de Louis Roset, 28 ans, hôtelier, domicilié à Besançon, beau-frère du défunt.
Il eut avec les résistants tués le même jour des obsèques nationales à l’Institution Saint-Joseph, avenue Fontaine-Argent le 11 septembre 1944.
Il est inhumé dans le cimetière des Chaprais, à Besançon.
Il obtint la mention « Mort pour la France » le 20 février 1945 sur avis du commandant de la Sous-Région D2. Il fut homologué à titre posthume dans le grade d’adjudant-chef à compter du 1er mai 1944 par arrêté du 14 mars 1949 (dossier SHD GR 16 P 142273 (nc). Il reçut la Croix de guerre avec palmes et la Médaille Militaire à titre posthume par décret du 7 novembre 1951.
Son nom figure sur le monument aux morts, sur la stèle commémorative 1939-1945, place de la Liberté, et sur le livre d’or "À la mémoire des Habitants de Besançon Morts pour la France au cours ou des suites des guerres", à Besançon ainsi que sur la plaque commémorative de la Chapelle des bois, Notre Dame de la Libération, sur le monument aux morts et la plaque commémorative de l’église, à Moncley (Doubs).

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article195587, notice CORDIER Gaston, Stanislas par Jean-Louis Ponnavoy, version mise en ligne le 23 septembre 2017, dernière modification le 7 septembre 2020.

Par Jean-Louis Ponnavoy

SOURCES : Portrait du résistant Gaston Cordier, par Bernard Carré, dans Histoires des Chaprais, 2015.— Mémorial Genweb.— État civil (acte de décès).

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