Par Jean-Louis Ponnavoy
Né le 13 avril 1921 à Dijon (Côte-d’Or), exécuté sommairement le 10 septembre 1944 à Saint-Apollinaire (Côte-d’Or) ; fraiseur ; résistant des Forces françaises de l’Intérieur.
Roger Gallemard était le fils de Lucienne Célestine Gallemard, manouvrière, âgée de 27 ans et de père inconnu. Sa mère était veuve de Louis Rémond, décédé en 1918. Il se maria le 12 août 1939 à Dijon avec Bernadette Jeanne Célestine Basset, sans profession. Il demeurait à Dijon où il exerçait la profession de fraiseur.
Il entra dans la Résistance comme soldat des Forces françaises de l’Intérieur (FFI).
Le 10 septembre la libération de Dijon était en cours et les troupes allemandes s’apprêtaient à quitter la ville qui sera libérée le lendemain. Roger Gallemard fut surpris par l’ennemi en possession d’armes et de munitions et fusillé le long de la route, à Saint-Apollinaire, près de Dijon (Côte-d’Or). Il ne fut sans doute pas tué sur le coup car il décéda avenue Raymond-Poincaré à Dijon le 10 septembre à 10h00 du matin, non loin de son domicile, rue de Colmar.
Il est inhumé dans le carré des corps restitués au cimetière des Péjoces, à Dijon.
Ses obsèques eurent lieu le 13 septembre en même temps que celles du capitaine aviateur Georges Valentin, abattu rue Auguste-Brulé par la DCA.
Il obtint la mention "Mort pour la France" le 11 septembre 1947 et la mention "Déporté résistant".
Par Jean-Louis Ponnavoy
SOURCES : Gilles Hennequin, Résistance en Côte d’Or, tome V, Dijon 2001.— Mémorial GenWeb.— État civil.