Par Jean-Pierre Husson, Jocelyne Husson
Né le 14 novembre 1924 à Lorient (Morbihan), mort au combat le 9 juin 1944 à Priziac (Morbihan) ; chaudronnier ; FTPF-FFI.
Jean Huiban était le fils d’Yves Huiban, manœuvre, et de Rosine Le Danvic, sans profession. Célibataire, il était domicilié chez ses parents à Lorient (Morbihan), où il exerçait la profession de chaudronnier.
La famille Huiban était réfugiée à Priziac (Morbihan) pour se mettre à l’abri des bombardements alliés sur le secteur de Lorient. Jean Huiban s’engagea dans les Francs-tireurs et partisans français (FTPF) au sein du 1er bataillon FTPF devenu le 5e Bataillon des Forces françaises de l’intérieur (FFI) du Morbihan, commandé par Louis Doré [pseudonyme dans la Résistance : commandant Jacques].
À l’aube du 9 juin 1944, les Allemands renseignés par un agent français de la Gestapo, Georges Tilly, qui avait infiltré le maquis de Priziac (Morbihan), encerclèrent le camp de Kerfur en Priziac (Morbihan). Les FTPF parvinrent à décrocher et à se replier, mais Jean-François et Henri Évanno furent rattrapés et tués aux abords du camp à Ménorven en Priziac.
Jean Huiban a obtenu la mention « Mort pour la France » et a été homologué FFI.
Georges Tilly a été condamné à mort par la Cour de Justice de Rennes en 1945.
Le nom de Jean Huiban est inscrit avec celui d’Henri Évanno sur la stèle commémorative de Pont-Tournant en Priziac.
Par Jean-Pierre Husson, Jocelyne Husson
SOURCES : AVCC, Caen, AC 21 P 57 188 — SHD, Vincennes, GR 16 P 298801. — Ami, entends-tu... Bulletin d’information de l’ANACR-56, n° 78, 3e trimestre 1991. — René Le Guénic, Morbihan, Mémorial de la Résistance (photo), Quéven, 2013 . — Mémorial GenWeb. — État civil, Lorient (acte de naissance) ; Priziac (acte de décès).