CHASTANET Julien, André

Fils d’un facteur-receveur des postes, Julien, André (second prénom ajouté) Chastanet fréquenta l’école primaire supérieure d’Uzerches (Corrèze) de 1921 à 1924 et fut reçu à l’École normale d’instituteurs de Rouen (Seine-inférieure) en 1924. Il enseigna dans ce département à Canteleu, à Bapeaume, avant d’être nommé au Havre où il resta quatre années. Il obtint alors son exeat pour la Corrèze où il exerça jusqu’à sa retraite comme directeur d’école à Brive. Il participa au mouvement sportif dans ce département.

Julien Chastanet, de retour du service militaire, officier de réserve, se maria en août 1933 à Turenne (Corrèze) avec une employée des postes.

Il adhéra au Syndicat national des instituteurs en 1927. À partir de 1936, en Corrèze, il fut le responsable du Centre d’éducation ouvrière créé par l’Union départementale CGT. Il fit grève la 30 novembre 1938.

Julien Chastanet adhéra au Parti socialiste SFIO en Seine-inférieure. Il désapprouva les accords de Munich. Mobilisé en 1939, il fut fait prisonnier et resta en Allemagne jusqu’au printemps 1945.

Chastanet reprit son poste d’instituteur en Corrèze. Il était secrétaire de la section départementale de Corrèze du SNI en 1947 et à ce titre participait aux réunions de conseil national. En décembre 1947, alors que la grève des instituteurs parisiens battait son plein, il intervint pour indiquer qu’il fallait attendre un mot d’ordre des organisations nationales avant d’entrer en grève. Lors du congrès national des 22-24 mars 1948, il se félicita de l’organisation du référendum sur l’affiliation.